
Le projet de loi de finances 2025, présenté par le gouvernement Barnier jeudi 10 octobre 2024, met en péril l’avenir de nos enfants, de nos services publics et de nos collectivités locales. Le gouvernement affiche un objectif de ramener le déficit public à 5 % du PIB, actuellement à 6,1 %. Mais cela ne peut pas se faire sur le dos de l’école et des collectivités déjà asphyxiées par la politique de Gabriel Attal.
Avec la suppression de 4030 postes dans l’Éducation nationale (maternelle et élémentaire), c’est l’avenir de nos enfants qui est sacrifié. Réduire les moyens de nos écoles, c’est affaiblir la réussite éducative et accroître les inégalités sociales déjà persistantes, notamment dans les territoires de Seine-Saint-Denis où les professeurs absents peinent toujours à être remplacés comme l’indique un rapport. C’est attaquer encore plus la promesse de l’égalité républicaine.
La coupe de 5 milliards d’euros dans les budgets des collectivités territoriales est aussi une grande menace directe pour nos services publics de proximité. Comment, dans ces conditions, pouvons-nous continuer à investir dans l’amélioration de la qualité de vie de nos concitoyens ? Il est inconcevable de faire payer cette rigueur budgétaire à nos écoles, nos services publics et nos collectivités.
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